spectacle « Flora Tristan – pérégrinations d’une paria »

Flora Tristan - pérégrinations d'une paria / spectacle de Catherine Gaillard

A ses contemporains qui la surnommaient Madame la Colère, elle répondait effrontément qu’elle était une paria. On est au début du XIXe siècle à Paris. Flora Tristan fait scandale, court les rues et les salons mondains pour dénoncer la misère sociale, la condition des femmes et des ouvriers, clamer le droit au divorce et à l’amour libre. George Sand la regarde d’un mauvais oeil. Peu importe, Flora Tristan a le feu au corps et la foi à l’âme. 

L’infatigable visionnaire ouvre la voie au syndicalisme et se fait la porte-parole d’un féminisme naissant. Avec sa fougue si particulière, elle mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines.

Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où les passions amoureuses – Flora Tristan avait la beauté fatale – s’aiguisent à la lame d’une politique sans concession.

Nous vous proposons ce spectacle exceptionnel de la conteuse & comédienne Catherine Gaillard, qui nous fait l’amitié de venir jouer à Cressy. Son spectacle est un miroir tendu entre passé et présent, pour évoquer à la fois l’engagement politique, féministe, syndical et culturel. La représentation dure 1h et sera suivie d’une discussion avec l’artiste sur les enjeux culturels et sociaux à Confignon.

Mercredi 5 février – 20h, aula de l’école de Cressy (rue Edouard-Vallet)

Entrée libre, spectacle suivi d’un buffet multiculturel offert. Informations: contact[at]voixdegauche.ch

« Si vous ne connaissez pas Catherine Gaillard, il vous manque quelque chose. Elle est là, debout, toute simple, elle sourit, elle a les yeux clairs. Jusque là tout va bien. Et puis elle vous raconte un mythe, qui n’a l’air de rien. Mais peu à peu vous voilà embarqués, et vous comprenez qu’elle vous emmène dans ces zones sombres et intimes dont on ressort plus riche, certes, mais pas intact. À la fin, elle vous dépose sur le rivage, toute simple, souriante, et vous ne savez pas trop si vous avez rêvé. Ça s’appelle de l’art, je crois. »

Philippe Campiche, conteur professionnel bernésien

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