Pourquoi construire à Confignon?

CONFIGNON – un portrait en quelques chiffres:

4566 habitants (2021) : 23.3% de moins de 20 ans – 18.8% de plus de 65 ans !

277 hectares – 575 maisons individuelles -173 immeubles 

1647 habitants au km2 (Onex : 6710)

Une commune attractive, proche de la couronne urbaine, bien desservie par les transports publics…

Dès lors, pourquoi construire?

• Parce qu’à Confignon  ce sont : 

Plus de 1000 jeunes ayant moins de 20 ans aujourd’hui, à loger demain. 

Des jeunes ménages serrés dans des logements trop petits  qui auraient les moyens de vivre dans plus grand, mais une offre récente limitée à quelques PPE inabordables pour eux. 

Environ 850 retraités (3ème et 4ème génération) dont les besoins en habitat sont autres que ceux d’une jeune famille active.

• Parce que Confignon tient à rester une communauté transgénérationnelle.
• Parce que dans le canton : malgré des efforts de construction redoublés depuis 2017, même si M. Hodgers appelle à ralentir la machine économique genevoise, la démographie continue à augmenter. Avec un taux de vacance de logements à 0.6%, Genève est toujours en manque (pénurie en-dessous de 1,5%).
• Parce que les loyers en constante augmentation sont inaccessibles (en 80 ans, multiplication par 17 en Ville de Genève, augmentation deux fois plus importante que celle du coût de la vie).
• Parce qu’en 2013, le peuple a accepté à près de 63 % la révision de la LAT visant un développement plus compact du milieu bâti, à l’intérieur de celui-ci et non vers l’extérieur, pour préserver les terres cultivables et le paysage.

Parce que construire n’est pas fatalement détruire l’environnement : 

Le souci du respect de l’environnement est essentiel et de la responsabilité de la commune.   

• Confignon, « Cité de l’Energie » doit se donner les moyens  d’agir sur les standards de construction, (matériaux, technologies, énergies), d’arborisation, de mobilité, de recyclage des déchets…  
• L’Etat de Genève met plusieurs outils concrets à disposition tels : « Nature en Ville » (conserver la valeur naturelle existante → minimiser les impacts→ compenser → le cas échéant, remplacer), le « Plan » et la « Stratégie Biodiversité » (concilier développement et maintien de la biodiversité locale).

Parce qu’à Genève, canton à majorité de locataires (environ 70%), l’offre de logements a toujours été laissée à l’initiative de l’économie privée, axée sur le profit, qui ne couvre pas tous les besoins ; le logement étant un droit et non une marchandise (art. 25 de la Déclaration Universelle des Droits Humains), les pouvoirs publics doivent y prendre leur responsabilité : 

• Considérer les tendances de civilisation et les besoins spécifiques des habitants face aux aléas de la vie (jeunes adultes, couples séparés et paupérisés, aînés …)
• Innover, inclure, favoriser des logements alternatifs, non spéculatifs (coopératives, fondations publiques), évolutifs, répondant aux critère environnementaux et sociaux, « offrir, à moindre coût et à l’ensemble de la population, une plus-value d’usages évoluant selon les besoins de chaque personne ou groupe de personnes sur leurs parcours de vie » (Confédération – Projets-modèles 2020-2024).

Françoise Joliat
Co-présidente Voix de gauche